Une étude inédite sur l’origine et l’impact sanitaire des émissions de particules dans l’air liées aux transports lancée au cœur du Grand Reims menée par ATMO Grand Est.

Développement Durable

Pour améliorer les connaissances sur les particules émises par le transport routier et le transport ferroviaire ATMO Grand Est s’associe avec l’Institut des Géosciences de l’Environnement de Grenoble et l’Agence d’Essai Ferroviaire, entité de l’Ingénierie du Matériel au sein de SNCF Voyageurs pour mener le projet DECOMPOSE*, financé par l’ADEME dans le cadre de son programme Amélioration de la Qualité de l’air : Comprendre, Innover, Agir (AQACIA).

Les mesures ont débuté le vendredi 26 janvier sur la communauté urbaine du Grand Reims qui a accepté pour l’occasion de devenir territoire d’expérimentation. Les recherches centrées sur l’origine et le potentiel oxydant des particules émises par les voitures et les trains se dérouleront jusqu’en 2026. En jeu, une meilleure appréhension de l’impact sur la santé de ces particules.

Le potentiel oxydant : l'impact sanitaire des particules varie selon leurs caractéristiques.

Les particules sont des polluants dont la surveillance est règlementée car elles ont un impact majeur sur notre santé respiratoire et cardiovasculaire, notamment sur le risque de développer un cancer du poumon. 

L’objectif de l’étude est d’analyser la composition chimique des particules, identifier les différentes sources ainsi que de déterminer leur impact sanitaire via le Potentiel Oxydant c’est-à-dire leur capacité à dégrader les antioxydants et donc à endommager les cellules et les tissus de l'organisme. Une étude de cette ampleur sur l'analyse du potentiel oxydant est une première sur le territoire du Grand Est.

Les transports contribuent aux émissions de particules : zoom sur les chiffres du Grand Reims. 

En 2021, le secteur du transport représentait 10 % des émissions de PM10 et 16 % des émissions de PM2,5 dans la Communauté Urbaine du Grand Reims. Si les émissions de particules émises à l’échappement par les moteurs thermiques sont réglementées, ce n’est pas le cas des particules émises hors échappement (freinage, abrasion des pneus, contact avec les rails…).

L’étude s’attachera donc à prélever et analyser dans l’air ambiant les particules issues :

  • de l’échappement des voitures et des matériels roulants ferroviaires ;
  • hors échappement des voitures, et des matériels roulants ferroviaires;

Le projet DECOMPOSE : carte d'identité d'un projet de santé publique. 

  • 36 mois de travail pour les équipes d’ATMO Grand Est, de l’Institut des Géosciences de l’Environnement de Grenoble et de SNCF Voyageurs ;
  • 2 sites de prélèvements d’air sur le Grand Reims et 1 site de prélèvement d’air en gare de Reims Centre ;
  • 100 jours de prélèvements d’air en 2024 ;
  • Un rapport intermédiaire en 2025 et un rapport final en 2026. 

*Détermination de la composition chimique et du Potentiel Oxydant des particules : étude des émissions véhiculaires et ferroviaires à l’échappement et hors échappement. 

Actus liées

Dernière mise à jour : 06 février 2024

Cette page a-t-elle répondu à vos attentes ?

A lire aussi