Cartes du bruit du Grand Reims

Conformément à l’application de la directive européenne n°2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement, la Communauté urbaine du Grand Reims évalue, à l’échelle de son territoire, le bruit émis dans l'environnement aux abords des principales infrastructures industrielles et de transports terrestres (routes, voies ferrées). L’objectif de la cartographie stratégique du bruit est principalement d’établir un référentiel qui puisse servir de support aux décisions d’amélioration de l’environnement sonore et de préservation des zones calmes.

Les cartes de bruit comprennent, pour chacun des indicateurs sur la journée et sur la nuit :

• des documents graphiques représentant :
  • les zones exposées au bruit à l'aide de courbes isophones indiquant la localisation des émissions de bruit (Type A),
  • les zones où les valeurs limites sont dépassées (Type C).
• un résumé non technique présentant les principaux résultats de l'évaluation réalisée et l'exposé sommaire de la méthodologie employée pour leur élaboration.

Il contient  :

• une estimation du nombre de personnes exposées vivant dans les bâtiments d'habitation et du nombre d'établissements exposés d'enseignement et de santé,
• une évaluation statistique du nombre de personnes qui pourraient être affectées par les effets sanitaires dus à l'exposition au bruit.

Ces Cartes de Bruit Stratégiques (CBS) sont issues de la modélisation, dont les calculs sont validés à partir d’un panel de mesures sur site. Les mesures sur site se font selon une méthodologie normée qui tient compte des conditions météorologiques.

Elles sont dites « stratégiques » car leur objectif n’est pas de définir précisément les niveaux sonores en tous lieux mais de fournir des éléments de diagnostic, d’aide à la décision ou de communication pour illustrer, hiérarchiser, traiter les situations à une échelle compatible avec les politiques d’urbanisme et de déplacements. Ce niveau de précision est suffisant pour établir un référentiel qui puisse servir d’outil à la décision des collectivités.

Ces documents ne sont pas opposables et n’entrainent aucune servitude d’urbanisme.

Pour mémoire, seul le classement sonore des infrastructures constituant le volet préventif de la politique nationale de lutte contre le bruit des transports terrestres, mis en place par la loi n°92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit est opposable. Annexé au Plan Local d’Urbanisme, il se traduit par la classification du réseau d’infrastructures terrestres en tronçons auxquels est affectée une catégorie sonore, définissant des secteurs dits « affectés par le bruit » dans lesquels les bâtiments à construire doivent bénéficier d’une isolation acoustique extérieure adaptée.