Le pari de l’économie sociale et solidaire

Le développement économique des territoires est un chantier prioritaire pour la CUGR puisqu’il vise à soutenir toutes sortes d’entreprises (libérales, sociétés anonymes…), dont l’ESS.

Dans cette dernière, on retrouve plusieurs grandes familles d’entreprises : les associations, qui agissent dans le domaine social, mais aussi la jeunesse, les sports, etc., sans oublier les coopératives et mutuelles, qui s’adressent aux secteurs de la viticulture, de l’agriculture, des banques… ainsi que les fondations qui, elles, interviennent au niveau patrimonial, culturel... Thomas Dubois, conseiller communautaire délégué à l’ESS et maire de Sillery explique que « le souhait que nous avons pour la Communauté urbaine serait de pouvoir soutenir et développer de l’emploi et de l’économie à travers ses filières et ses achats responsables, mais aussi de faire connaître toute cette offre au grand public dès l’année 2022 ».

Aujourd’hui, une politique en quatre axes de développement
Dans un premier temps, il est essentiel d’identifier les filières économiques ayant besoin d’aide et de soutien, afin d’y favoriser la création d’emplois (c’est le cas notamment dans le domaine des déchets, du développement durable, de l’habitat, ou de la mobilité).
Le deuxième axe concerne l’achat responsable, c’està-dire encourager l’achat de services ou de produits locaux, par exemple en favorisant les circuits courts.
Le troisième point serait de communiquer et de rendre visibles les produits et services aux yeux du grand public, afin que ce dernier puisse contribuer à soutenir l’économie locale.
Enfin, le dernier axe s’apparente plus à un souhait : celui de structurer un pôle de l’économie sociale et solidaire sur le territoire du Grand Reims, afin de faciliter le développement et la remise en réseau.

11 % d’emploi sur le bassin rémois grâce à l’ESS.